Alors que le Canada est aux prises avec un système d’immigration surchargé, le gouvernement a introduit de nouvelles réglementations qui auront un impact significatif sur les résidents temporaires, y compris les étudiants internationaux, les travailleurs étrangers et leurs familles.
Marc Miller, ministre canadien de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, a présenté ces changements dans un récent discours visant à renforcer l’intégrité du programme et à stabiliser le nombre de demandes.
Ces mises à jour rendront plus difficile pour les immigrants de naviguer dans le système, en particulier pour ceux qui cherchent à obtenir des permis d’études et de travail.
Cet article de blog présente les mises à jour les plus importantes et explique comment elles vous affecteront.
Des exigences plus strictes pour les étudiants étrangers aux changements dans l’éligibilité des permis de travail, nous vous guiderons dans ce que vous devez savoir et comment vous adapter.
Qu’est-ce qui a changé ?
En septembre 2024, le Canada a annoncé des changements radicaux à son Programme de Résident Temporaire (PRT), ayant un impact sur les étudiants internationaux, les travailleurs étrangers temporaires et leurs familles.
L’objectif de ces mises à jour est de renforcer les conditions d’entrée, de réduire les demandes frauduleuses et de protéger le marché du travail canadien en veillant à ce que seuls les demandeurs authentiques et les travailleurs en forte demande soient admis.
Ces changements risquent de rendre le processus d’immigration beaucoup plus difficile, en particulier pour ceux qui ont traditionnellement utilisé les permis d’études et de travail comme voies d’accès à la résidence permanente (RP).
Les mises à jour suivantes décrivent les principaux aspects de ces nouvelles réglementations et la manière dont elles affecteront les différentes catégories de demandeurs.
Principales mises à jour
1. Les étudiants en maîtrise et en doctorat doivent désormais obtenir une lettre d’attestation provinciale (PAL).
L’un des changements les plus importants pour les étudiants internationaux est l’obligation d’obtenir une lettre d’attestation provinciale (PAL) pour les étudiants en master et en doctorat.
Auparavant, ces étudiants étaient dispensés d’obtenir une PAL, mais en vertu de la nouvelle réglementation, ils sont désormais tenus d’obtenir ce document, qui vérifie l’authenticité de leur demande de permis d’études.
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Qu’est-ce qu’un PAL ?: Une lettre d’attestation provinciale (PAL) a été introduite plus tôt en 2024 pour les étudiants de niveau collégial et de premier cycle afin d’aider Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) à s’assurer que les demandes sont authentiques et à stabiliser le nombre de permis d’études délivrés.
La LAP est essentiellement une lettre du gouvernement provincial confirmant que le programme de l’étudiant est légitime et que son admission profite à l’économie canadienne. -
Quel sera l’impact sur les étudiants en master et en doctorat ?: Maintenant que ces étudiants sont inclus dans l’exigence PAL, ils doivent passer par des étapes administratives supplémentaires pour obtenir leur permis d’études.
Cela pourrait retarder le processus de candidature et limiter le nombre d’étudiants admis. -
12 % de places réservées aux étudiants en maîtrise et en doctorat: Reconnaissant la valeur que ces étudiants apportent au marché du travail canadien, le gouvernement leur réserve 12 % des places d’allocation.
Toutefois, la concurrence sera rude et seuls les candidats les plus qualifiés seront acceptés.
2. Modifications des conditions d’obtention du permis de travail post-diplôme (PGWP)
Afin de réduire le nombre de permis de travail délivrés après l’obtention d’un diplôme, le gouvernement a introduit des conditions d’éligibilité plus strictes pour le PGWP, sur lequel de nombreux étudiants internationaux comptent pour acquérir une expérience professionnelle et passer au statut de résident permanent.
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Nouvelles exigences linguistiques: À partir du 1er novembre, les candidats au PGWP devront satisfaire à des critères linguistiques minimums :
- Niveau de compétence linguistique canadien (NCLC) de 7 pour les diplômés de l’université.
- NCLC de 5 pour les diplômés de l’enseignement supérieur.
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Impact: Avec cette nouvelle exigence linguistique, il sera beaucoup plus difficile pour de nombreux étudiants de se qualifier pour le PGWP.
Le ministre Miller estime que 175 000 PGWP de moins seront délivrés au cours des trois prochaines années en raison de ces changements.
3. Limites des permis de travail ouverts aux conjoints
Une autre mise à jour importante concerne les permis de travail ouverts aux conjoints, qui permettent aux conjoints d’étudiants et de travailleurs temporaires de travailler au Canada.
La nouvelle réglementation impose des limites strictes aux personnes qui peuvent prétendre à ces permis, ce qui affectera de nombreuses familles.
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Restrictions d’éligibilité pour les conjoints d’étudiants: À partir de cette année, seuls les conjoints d’étudiants titulaires d’une maîtrise et inscrits à des programmes d’une durée d’au moins 16 mois pourront prétendre à un permis de travail ouvert.
Cette mesure devrait entraîner une diminution de 50 000 permis de travail pour les conjoints au cours des trois prochaines années. -
Secteurs de travail critiques uniquement: Pour les demandeurs qui ne participent pas au programme des étudiants étrangers, les permis de travail ouverts aux conjoints ne seront désormais accordés qu’aux conjoints de Canadiens ou de résidents permanents qui travaillent dans des secteurs critiques.
Ce changement réduit encore davantage les conditions d’obtention des permis de travail et ajoute un niveau de complexité supplémentaire pour les familles d’immigrants.
4. Plafonds sectoriels pour les permis de travail
Outre les changements concernant les étudiants étrangers et leurs conjoints, le gouvernement a également introduit des limites sectorielles pour les permis de travail dans le cadre du programme des travailleurs étrangers temporaires (TFWP) et du programme de mobilité internationale (IMP).
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Plafonds par secteur d’activité: Certains secteurs, en particulier ceux où la demande de main-d’œuvre étrangère est faible, seront soumis à des limites plus strictes en ce qui concerne le nombre de permis de travail délivrés.
Ce changement rendra plus difficile l’obtention d’un permis de travail pour les travailleurs dans des domaines tels que l’hôtellerie, la vente au détail et l’industrie manufacturière. -
Examen plus approfondi des évaluations de l’impact sur le marché du travail (EIMT): Les employeurs désireux d’embaucher des travailleurs étrangers feront l’objet d’un examen plus approfondi au cours de la procédure d’EIMT, ce qui se traduira par des délais d’attente plus longs et une plus grande probabilité de rejet.
Comment ces changements affectent votre immigration
1. Des voies d’accès plus difficiles à la résidence permanente
Les changements apportés à l’admissibilité au PGWP et aux permis de travail des conjoints feront qu’il sera plus difficile pour les résidents temporaires d’acquérir l’expérience professionnelle nécessaire pour demander la résidence permanente.
Les exigences linguistiques plus strictes et la diminution du nombre d’approbations de PGWP signifient que moins d’étudiants internationaux passeront à la RP par le biais de la catégorie de l’expérience canadienne (CEC).
2. Possibilités limitées pour les conjoints
Les nouvelles limites imposées aux permis de travail des conjoints obligeront de nombreux conjoints de résidents temporaires à rester au chômage, ce qui rendra plus difficile pour les familles de subvenir à leurs besoins pendant leur séjour au Canada.
Cela pourrait dissuader de nombreux immigrants potentiels de choisir le Canada comme destination pour étudier ou travailler.
3. Augmentation des temps d’attente et de la concurrence
Avec des plafonds plus stricts pour les permis d’études et de travail, les demandeurs peuvent s’attendre à des délais de traitement plus longs et à une concurrence accrue pour le nombre limité de places.
Pour beaucoup, la possibilité d’étudier, de travailler ou de passer au statut de résident permanent au Canada se rétrécit.
Ce que vous devez faire ensuite :
1. Veillez à ce que votre candidature soit solide
Compte tenu de l’examen plus approfondi de tous les programmes, il est plus important que jamais de veiller à ce que votre demande soit complète et réponde à toutes les nouvelles exigences.
Il s’agit notamment de fournir des preuves financières solides, de satisfaire aux critères linguistiques et d’obtenir une lettre d’attestation provinciale, le cas échéant.
2. Prévoyez les retards
Compte tenu des nouvelles limites et de la concurrence accrue, il est essentiel de prévoir des retards dans le processus de candidature.
Commencez tôt, tenez-vous informé et préparez-vous à des démarches administratives supplémentaires telles que l’obtention d’un PPA ou la soumission à une procédure LMIA plus rigoureuse.
3. Explorer d’autres voies d’immigration
Si les nouvelles règles ont une incidence sur votre admissibilité à un permis d’études ou de travail, envisagez d’explorer les programmes de candidats des provinces (PCP) ou de postuler dans des secteurs où la demande de travailleurs étrangers est plus forte.
Ces voies alternatives peuvent offrir un chemin plus direct vers l’obtention de la résidence permanente.
Comment Titan Law peut vous aider
Chez Titan Law, nous sommes spécialisés dans la navigation au sein du système d’immigration complexe du Canada.
Notre équipe d’experts peut vous aider à comprendre les nouvelles exigences, à évaluer votre admissibilité et à vous guider tout au long du processus de demande.
Que vous soyez un étudiant étranger, un travailleur temporaire ou que vous cherchiez à obtenir la résidence permanente, nous sommes là pour vous aider à chaque étape du processus.
- Consultation: Nous proposons des consultations personnalisées pour vous aider à comprendre l’impact de ces changements sur votre situation spécifique.
- Aide à la demande: Qu’il s’agisse d’obtenir une lettre d’attestation provinciale ou de satisfaire aux nouvelles exigences linguistiques, notre équipe vous aidera dans tous les aspects de votre demande.
- Planification stratégique: Nous vous aiderons à élaborer une stratégie d’immigration à long terme qui maximisera vos chances de réussite.
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Conclusion
Les dernières mises à jour en matière d’immigration au Canada présentent des défis importants pour les étudiants internationaux, les travailleurs temporaires et leurs familles.
Avec des exigences plus strictes pour les permis d’études et de travail, moins de possibilités de travail pour les conjoints et des voies limitées vers la résidence permanente, les demandeurs doivent être bien préparés pour naviguer dans un système plus complexe.
Titan Law est là pour vous guider dans ces changements et s’assurer que vous répondez aux nouvelles exigences.
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Les nouveaux règlements comprennent des critères d’admissibilité plus stricts pour les permis de travail post-diplôme (PGWP), l’exigence d’une lettre d’attestation provinciale (PAL) pour les étudiants en maîtrise et en doctorat, des plafonds plus stricts pour les permis d’études et de travail, et des limites pour les permis de travail ouverts aux conjoints.
Ces changements visent à réduire les demandes frauduleuses et à donner la priorité aux travailleurs canadiens sur le marché du travail.
À partir de 2024, les étudiants en master et en doctorat devront désormais obtenir une lettre d’attestation provinciale (PAL) pour vérifier l’authenticité de leur demande de permis d’études.
Auparavant, cette exigence ne s’appliquait qu’aux étudiants de niveau collégial et de premier cycle.
Pour obtenir un PGWP, les diplômés universitaires doivent désormais obtenir une note de 7 aux Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC), tandis que les diplômés des collèges doivent obtenir une note de 5 aux NCLC.
Ces exigences linguistiques plus strictes se traduiront par une diminution du nombre de PGWP délivrés, ce qui rendra plus difficile pour les étudiants étrangers de travailler au Canada après avoir obtenu leur diplôme.
Oui, seuls les conjoints d’étudiants titulaires d’une maîtrise inscrits à des programmes d’une durée d’au moins 16 mois pourront bénéficier d’un permis de travail ouvert.
En outre, les permis de travail pour les conjoints seront limités aux conjoints de Canadiens ou de résidents permanents employés dans des secteurs d’activité critiques.
Avec des critères d’éligibilité plus stricts pour les PGWP et moins de permis de travail délivrés, les résidents temporaires auront plus de difficultés à acquérir l’expérience professionnelle nécessaire pour se qualifier pour la résidence permanente, en particulier grâce à la catégorie de l’expérience canadienne (CEC).